Situé à 13 km de Chiang Rai, ce temple pourtant très récent est le monument le plus visité de la région. Oeuvre de l'artiste thaïlandais Chalermchai Kositpipat, commencé en 1997, il ne cesse de s'étendre. Son créateur lui-même annonce qu'il ne sera achevé que 60 à 90 ans après sa mort. Sa particularité, son immaculée blancheur, en fait un temple unique en son genre. Reprenant les codes traditionnels et y ajoutant des éléments plus contemporains, l'intérieur du Wat Rong Khun est accessible par une allée qui commence par deux forêts de mains tendu vers le ciel symbolisant le désir. Certaines tiennent des crânes, un micro, un bol. Dans le wihaan, une statue de Bouddha assez traditionnelle, c'est la fresque mélangeant les codes bouddhistes avec Matrix, Star Wars, l'attentat des Twin Towers à New-York et même King-Fu Panda ou ubn Minion qui se démarque des décorations habituelles pour de tels monuments.
Le White Temple reste avant tout une oeuvre d'art qu'on visite, ici rien n'est prévu pour prier, ni encens, ni tronc pour les donations ou supports pour les bougies. Un sens de visite unique, un speaker qui rappelle à l'ordre celui qui boucherait la circulation pour faire des photos, un autre à l'entrée du wihaan qui vous répète en boucle "no photo". Une organisation qui gâche un peu le plaisir mais nécessaire tant les visiteurs arrivent par cars entiers dés l'ouverture.
Autour quelques autres créations de l'artiste dont des têtes suspendues dans des arbres parmi lesquelles vous reconnaîtrez des super héros et des échoppes de souvenirs ou pour se nourrir et la galerie des oeuvres de que vous pouvez acheter. Seule touche dorée, le très stylé bâtiment des toilettes !