Le métro de Bangkok, comment ça marche ?
Désolé pour ce titre à la Michel Chevalet d’autant plus que le métro de Bangkok est un peu comme dans tous les pays du monde. Enfin à quelques petites différences près. Atteint de double personnalité, il se décline en une ligne souterraine ( le métro à proprement parlé ), qui répond aux initiales MRT pour Mass Rapid Transit et le métro aérien ou skytrain qui lui s’initialise BTS pour Bangkok Transit System, le souterrain ayant 6 ans d’à¢ge et l’aérien 11 ans. Ici pas de graffiti, de joueurs d’accordéon plus ou moins mélomanes, pas d’enjambement de portique, il faut dire qu’à chaque station, il y a un agent à côté du portique en général et que ce n’est pas trop dans la mentalité des Thaïlandais, et pourtant, elles seraient incroyablement faciles à enjamber leurs minuscules barrières. Pour le MRT, pas de ticket mais un jeton magnétique noir que le portique avale lorsque vous avez fini votre trajet. Les tickets, ou plutôt les cartes de BTS vu leur taille, sont également avalées et recyclées à la sortie. Sur le quai, un agent qui surveille la montée des voyageurs et valide le départ de la rame et à l’intérieur, il fait 25°C, c’est climatisé et propre. Une allée centrale et des sièges qui font dos à la paroi, des écrans passent de la pub et annoncent les arrêts en Thaï et en Anglais de même qu’une voix féminine. « Satani trong baï Lumphini », prochaine station Lumphini. Les poignées pour se tenir quand on n’a pas la chance d’avoir une place assise ont toute leur petit panneau de pub au-dessus. Et les passagers, pour les plus jeunes, sont affairés à leurs smartphones. Ah oui, précisions importantes, il est interdit de photographier ou filmer dans le métro souterrain mais surtout il est interdit de monter avec un durian ( si, si y a le panneau ! ), ce fruit sent trop fort.
Pour le skytrain, il y a des guichets aux stations pour vous renseigner mais n’espérez pas y acheter les billets. Non, en fait, ils surtout sont là pour vous faire de la monnaie car les distributeurs de tickets ne prennent que des pièces. Et d’ailleurs comment, ils marchent ces distributeurs ? C’est assez simple, à côté d’eux il y a une carte du réseau avec le nom des stations et le prix en baths, vous cherchez votre arrêt et vous sélectionnez la somme qui correspond sur la machine et votre billet sort. Car oui, selon la distance parcourue, le prix varie. Une règle qui peut nous surprendre, nous qui payons un ticket à un prix unique mais ça paraît plus logique.
Dans le MRT, les guichets automatiques sont plus proches de ce que l’on connaît, et ils acceptent certains billets. L’écran est tactile ( pour changer la langue et mettre l’affichage en Anglais, il y a un bouton en haut à droite ), vous mettez le doigt sur votre arrêt, le prix apparaît, vous payez et votre jeton tombe.
On ne peut pas aller partout en métro et skytrain à Bangkok, loin s’en faut. Les temples du Wat Po et Wat Phra Keo, par exemple, ne sont pas proches des lignes mais en combinant avec le Chao Praya Express à la station Saphan Taksin, on peut s’y rendre et naviguer sur le Chao Praya c’est agréable. Et il reste les bus de Bangkok, plus compliqués à prendre quand on n’a pas l’habitue et sinon, les fameux tuk-tuks ou les taxis, moins chers et climatisés, sans oublier les moto-taxis. A noter que depuis un an environ, l’Airport Link est venu compléter cette petite famille. Il relie le centre ville à l’aéroport international de Bangkok: Suvarnabhumi Airport. Un conseil, si vous en avez la possibilité essayer de faire tout ou partie de vos trajets avec le métro, c’est le moyen de bouger le plus pratique et le moins cher. On évite les bouchons très fréquents à Bangkok et c’est climatisé, y a même la télé 😉
Vous trouverez le plan des lignes de métro de Bangkok, ici