Boire ou conduire, en Thaïlande aussi, il faut choisir

La Thaïlande, il faut le dire, ne fait pas partie des bons élèves en matière de sécurité routière. Conscientes du problème, les autorités ont commencé, il y a quelques années un travail important pour améliorer la situation mais la tâche est immense et les habitudes difficiles à changer.

 

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La pancarte de sensibilisation aux dangers de l’alcool au volant en Thaïlande

Ne serait-ce que concernant le port du casque devenu obligatoire mais dans les faits quasi systématiquement absents des têtes des motocyclistes et quand il est porté ce n’est que par un des parfois nombreux passagers du 2 roues. Il y a des opérations de contrôle et répression mais visiblement pas assez nombreuses pour voir une majorité de casqués sur les motos et scooters de Thaïlande. Le port de la ceinture qui est aussi poussé en avant n’est lui non plus pas rentré dans les moeurs. La compagnie publique des bus en Thaïlande (Transport. Co. Ltd) devrait en équiper tous ses bus prochainement. Si c’est une initiative à saluer et encourager, on peut déjà prévoir que très peu de passagers la boucleront autour de leur taille.

Le combat contre l’alcool au volant est probablement le 1er cheval de bataille des autorités dans cette lutte contre l’insécurité routière. Ainsi la vente d’alcool est souvent interdite lors de certaines fêtes religieuses fériées et longs week-ends, notamment lors de Songkran, où les gens se déplacent en masse afin de diminuer le taux d’accident. En Thaïlande, les lois sur l’alcoolémie au volant sont similaires à celles de nombreux pays, et même plus strictes.

Comme en France, tout conducteur ayant un taux d’alcoolémie supérieur à 0,5 g d’alcool par litre de sang est considéré en état d’ébriété. Mais nuance importante pour ceux qui détiennent le permis de conduire depuis moins de 5 ans, le seuil toléré n’est que de 0,2 g.

Un policier thaïlandais est autorisé à arrêter tout conducteur qu’il soupçonne d’être en état d’ébriété pour le soumettre à un alcootest. Le refus d’obtempérer peut mener l’automobiliste récalcitrant en détention pour être soumis à un test sanguin ou urinaire.

Les sanctions encourues par un conducteur dépassant le taux d’alcool autorisé en cas d’accident sont :

  •  si pas de dommages corporels constatés : emprisonnement de moins d’un an et/ou amende de 5 000 à 20 000 bahts (118 à 470 euros), suspension de six mois minimum du permis de conduire.
  • si lésions corporelles causées à une victime : un à cinq ans de prison et/ou amende de 20 000 à 100 000 bahts (470 à 2 360 euros), suspension d’un an minimum du permis.
  • si lésions corporelles graves : de deux à six ans de prison, amende de 40 000 à 200 000 bahts (de 943 à 4 717 euros), suspension de deux ans minimum du permis de conduire.
  • si décès d’une victime : 3 à 10 ans de prison, 60 000 à 200 000 bahts d’amende (de 1 415 à 4 717 euros), révocation du permis de conduire.

 Si l’alcool est moins cher en Thaïlande, ici aussi, bien sûr: boire ou conduire, il faut choisir !

Mike Thailandee

Tombé sous le charme de la Thaïlande dès son premier voyage , Mike ne cesse de parcourir le pays dans tous les sens depuis 2009 pour découvrir, tester et partager ses infos, photos, conseils et bons plans qu'il partage sur Thailandee.com.

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