Métier de l’extrême : cueilleur de nids d’hirondelles en Thaïlande
J’en avais beaucoup entendu parlé et j’avais vu quelques reportages déjà très impressionnants sur cette activité à risque qui se pratique notamment dans le Sud de la Thaïlande : cueilleur de nids d’hirondelles.
Il y a 2 jours, France 5 proposait un numéro de « Je serai un homme » où Tim Noonan s’est entraîné avec des cueilleurs thaïlandais expérimentés. Un documentaire impressionnant qui est aussi l’occasion de découvrir les superbes paysages de la mer Andaman dans le Sud de la Thaïlande.
« Je serai un homme » en Thaïlande
Voici la vidéo en replay.
L’île a l’air jolie mais je vous déconseille d’y débarquer avec votre sac à dos à la recherche d’une guesthouse, c’est pas tellement un coin pour les touristes 😉
D’ailleurs son nom n’est pas dévoilé…
Cueilleur de nids d’hirondelles en Thaïlande
Je vous le dis tout de suite, vous ne trouverez pas d’annonce pour embrasser cette profession sur les sites internet de recherche d’emploi en Thaïlande. Cueilleur est un métier certes très rémunérateur mais aussi très dangereux qui allie escalade sans équipement ni protection, agilité, minutie et précision.
Il faut pouvoir escalader des grottes à mains nues pour atteindre les nids et les décrocher sans les casser avec un équipement sommaire : une bougie entourée d’un étui pour qu’on puisse mordre dedans et la porter dans sa bouche pour avoir les mains libres (pourtant en Thaïlande il est facile de trouver une lampe frontale) et un bâton terminé par 3 pics qui sert à décrocher les précieux nids.
Ah oui, il faut s’avoir tirer à la carabine car parfois, il y a des fusillades, ça vaut très cher ces petits nids !
Les nids d’hirondelles
En fait, il ne s’agit pas exactement de nid d’hirondelles (pas la peine de vous précipiter dans votre jardin ;)) mais de nids de salangans, des petits oiseaux de la même famille que les martinets.
Ce sont des mets très précisés en Asie du Sud-Est. On les surnomme parfois le caviar d’Asie. Mais ce n’est pas pour leurs qualités gustatives somme toute assez banales qu’ils sont prisés mais parce qu’on leur prête la vertu de préserver la jeunesse. Très difficile à récolter, ils se vendent très chers.
J’avais envie de vous partager ce documentaire qui m’a montré de plus près une activité dont j’avais entendue parlée mais qui ici est montrée en totale immersion.
Un métier réservé aux hommes parce que « les femmes offensent les esprit s des grottes et portant malheur », elles apprécieront 😉