Gavroche, le magazine qui vous parle de la Thaïlande en Français
Au moment où le magazine francophone Gavroche vient de sortir son 250ème numéro, il me paraissait intéressant de le faire découvrir à ceux qui ne le connaissent pas encore et de livrer quelques anecdotes et informations sur sa création et son histoire aux autres.
Un peu d’histoire…
Créé par Philippe Plénacoste, Gavroche a vu le jour le 1er juin 1994 et ne devait pas du tout s’appeler Gavroche mais « Hexagone ». Mais à quelques jours du bouclage du premier numéro de ce qui devait alors être juste une petite gazette communautaire sur la Thaïlande a dû se rebaptiser à la hâte. Un restaurant français de Sukhumvit s’appelant déjà « Hexagone ». Et parmi les idées jetées sur le papier, c’est le personnage espiègle et libre de Victor Hugo qui a finalement donné son nom au journal.
21 ans d’histoire de la Thaïlande à travers les articles de Gavroche
L’année dernière Gavroche fêtait ses 20 ans et forcément en passant en revue les sommaires de tous ses numéros, c’est l’histoire de la Thaïlande qu’on feuillette. La grande inondation du 7 mai 1994 à Bangkok, le port du casque à moto devenu obligatoire à Bangkok en 1995 puis dans tout le Royaume l’année suivante, la crise économique de 1997, la victoire de la France à la coupe du Monde 1998 vue de Bangkok, la Thaïlande premier fournisseur mondial de préservatif deux ans plus tard, la guerre contre le yaa ba, le terrible tusnami et la Thaïlande qui se reconstruit et panse ses blessures, Thaksin qui prend le pouvoir, qui le perd, le conflit dans l’extrême sud du pays, les Chemises rouges, les Chemises jaunes, la répression de 2010, Yingluck, les grandes inondations de 2011, le coup d’Etat de 2014…
Pour redécouvrir l’actualité de la Thaïlande de 1994 à 2014, retrouvez le numéro spécial 20 ans en PDF.
Découvrir la vraie Thaïlande et la vie des expatriés
A travers les éditions du mensuel, on découvre aussi la société thaïlandaise, ses contrastes, ses petits trésors, ses traditions et coutumes, ses forces et faiblesses, la vie des expatriés, ceux qui travaillent, ceux qui ont décidé de passer leur retraite en Thaïlande… Gavroche, ce sont aussi des questions primordiales tranchées ou presque comme « doit-on dire Bangkokois ou Bangkokiens pour nommer les habitants de Bangkok ? » (ce serait plutôt « Bangkokiens »).
Un ton libre et espiègle
Gavroche n’est pas là pour faire la promotion touristique du pays même si certains de ses reportages vous donneront envie d’aller visiter tel ou tel coin, c’est un vrai magazine d’information avec ses propres reportages et sa ligne éditoriale libre et indépendante. C’est l’unique magazine de langue française indépendant en Asie du Sud-Est. Et en ces temps où l’on entend parfois que la censure de la presse n’a jamais été aussi forte en Thaïlande, Gavroche n’a pas abandonné son sens de la satire et de la critique notamment sous les coups de crayon du dessinateur Stephff qui y sévit depuis en 1995 et dont les dessins ont notamment beaucoup été partagés sur les réseaux sociaux lors du dernier coup d’état militaire en Thaïlande.
Comment se procurer Gavroche ?
Le magazine qui paraît chaque mois est distribué à Bangkok, Chiang Mai, Chiang Rai, Phuket, Koh Samui, Pattaya, Hua Hin, Koh Tao, Koh Phan Gan (Thaïlande), Vientiane, Luang Prabang (Laos), Siem Reap, Phnom Penh (Cambodge), sur les kiosques Relay.com et Lekiosk.com en Europe, aux USA et au Canada mais le mieux c’est de s’abonner et de le recevoir chez soi en Thaïlande (26€ / an) ou dans sa boîte aux lettres ailleurs dans le monde (54€ / an si en Asie du Sud-Est sinon 79€ /an).
Gavroche est également disponible en version PDF, en abonnement annuel pour moins de 2€ par numéro (21€ / an) ou en achat numéro par numéro (2,69€). Ainsi vous pouvez le lire de partout dans le monde !
Pour vous abonner à Gavroche (en ce moment pour tout abonnement annuel, le numéro Spécial 250 consacré à Chinatown est offert): www.gavroche-thailande.com/abonnement
